Une psychanalyste passe en revue différentes formes de violence personnelle: boulimie, anorexie, alcoolisme, dépression, ainsi que toutes les violences exercées sur les autres: inceste, viol, violence chez l'adolescent, violence familiale, sectes, médias. Selon l'auteure, ces violences, exprimées ou refoulées, reflètent notre mal de vivre dans une époque en mal de père, de repères et d'institutions.
Dans un style accessible, l'auteur explique que c'est l'ombre de la mère, ressentie si différemment par le petit garcon et la petite fille, qui explique l'antagonisme entre l'homme et la femme.
L'auteure fustige le laxisme des parents d'aujourd'hui, qui oublient leur rôle indispensable de fermeté et de discipline vis-à-vis de leurs enfants. A partir de nombreux exemples, de la petite enfance à l'adolescence, elle montre à quel point ce laisser-aller façonne de petites pestes hurlantes à qui l'on cède tout et à qui l'on donne tout. En les couvrant de cadeaux, en voulant absolument leur bonheur, nous leur avons enlevé tout désir, ils ne veulent plus rien, ne jouent plus à rien, n'ont aucune créativité ni aucune vision concernant leur avenir.